剧情介绍
Avec : Samuel Ganes, Thomas Lagrève et Romain Poli
Musique : Oratorio de No?l de J.S Bach. Ensemble vocal et instrumental de Lauzanne, Michel Corboz, 1985
Texte : Dominique Noguez, Immoralités, suivi d'un Dictionnaire de l'amour, Gallimard, coll. L'Infini, 1999. Extraits lus par Samuel Ganes
Portées par le lyrisme et l'énergie baroque de l'Oratorio de No?l de Bach, les images super 8, où dominent les noirs, capturent en saccades un trio de gar?ons déambulant, légers et complices, dans trois sites parisiens, dont le cimetière du Père Lachaise.
Quelques phrases, extraites du "Dictionnaire de l'amour" de Dominique Noguez, éclairent leur connivence et servent de contrepoint à la chorégraphie de leur errance.
"... L'amour est un considérable accélérateur de familiarité et de connaissance entre deux êtres.
Une manière de gagner du temps mais aussi de tout br?ler d'un coup.
La part d'amitié qu'il y a dans une affection, qui empêche que ce soit une pure passion amoureuse avec toute la fulgurance, tout le primat d'érotisme, donc de fugacité, que cela implique, fait aussi qu'elle peut résister au temps et durer des décennies.
... L'amour, donné et re?u dans l'étreinte charnelle, rayonne ensuite tellement qu'il ouvre.
Il est comme ce festin "où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient " auquel Rimbaud compare l'enfance. Il dégage le coeur, la poitrine, fait oublier cette peau qui nous sépare des choses.
Il nous rend presque immatériels, nous met en prise directe avec le monde, au coeur du monde.
L'amour ouvre au monde, mais d'abord aux autres.
On n'est jamais aussi doux qu'après une étreinte, prêt à tout pardonner, tout accepter, et de quiconque. C'est le moment du sourire et cette tendresse tiède qu'on a pour la terre entière, c'est comme si un ange empruntait un moment notre corps ..."
Romain Poli
Cinéaste/plasticien, Stéphane Marti concentre ses recherches sur le cinéma expérimental comme pratique plastique détachée des codes du cinéma dominant. Rattaché d'emblée par la critique à l'? école du corps ?, son cinéma tourne principalement autour des questions du corps et du sacré, des troubles de l'identité sexuelle et des stratégies du désir. Ciselant toujours ses films par le super 8 qui allie splendeur visuelle à l'indépendance artistique et contre-culturelle, il con?oit une esthétique opératique de l'intimité dont les décadences maniéristes, les forces telluriques, les fastes rituels, les ors et les pourpres forgent les coordonnés baroques et flamboyantes de ses ? petits théatres du corps ?. Parallèlement, il fa?onne des ? Totems ? faits d'assemblages, de photomontages et d'objets issus de ses propres films et qui créent, par leur combinaison, des narrations sans fin, déchirées, fragmentées telles qu'on les conna?t dans ses oeuvres cinématographiques. Il transfère actuellement ses sources argentiques pour des hybridations numériques.
Musique : Oratorio de No?l de J.S Bach. Ensemble vocal et instrumental de Lauzanne, Michel Corboz, 1985
Texte : Dominique Noguez, Immoralités, suivi d'un Dictionnaire de l'amour, Gallimard, coll. L'Infini, 1999. Extraits lus par Samuel Ganes
Portées par le lyrisme et l'énergie baroque de l'Oratorio de No?l de Bach, les images super 8, où dominent les noirs, capturent en saccades un trio de gar?ons déambulant, légers et complices, dans trois sites parisiens, dont le cimetière du Père Lachaise.
Quelques phrases, extraites du "Dictionnaire de l'amour" de Dominique Noguez, éclairent leur connivence et servent de contrepoint à la chorégraphie de leur errance.
"... L'amour est un considérable accélérateur de familiarité et de connaissance entre deux êtres.
Une manière de gagner du temps mais aussi de tout br?ler d'un coup.
La part d'amitié qu'il y a dans une affection, qui empêche que ce soit une pure passion amoureuse avec toute la fulgurance, tout le primat d'érotisme, donc de fugacité, que cela implique, fait aussi qu'elle peut résister au temps et durer des décennies.
... L'amour, donné et re?u dans l'étreinte charnelle, rayonne ensuite tellement qu'il ouvre.
Il est comme ce festin "où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient " auquel Rimbaud compare l'enfance. Il dégage le coeur, la poitrine, fait oublier cette peau qui nous sépare des choses.
Il nous rend presque immatériels, nous met en prise directe avec le monde, au coeur du monde.
L'amour ouvre au monde, mais d'abord aux autres.
On n'est jamais aussi doux qu'après une étreinte, prêt à tout pardonner, tout accepter, et de quiconque. C'est le moment du sourire et cette tendresse tiède qu'on a pour la terre entière, c'est comme si un ange empruntait un moment notre corps ..."
Romain Poli
Cinéaste/plasticien, Stéphane Marti concentre ses recherches sur le cinéma expérimental comme pratique plastique détachée des codes du cinéma dominant. Rattaché d'emblée par la critique à l'? école du corps ?, son cinéma tourne principalement autour des questions du corps et du sacré, des troubles de l'identité sexuelle et des stratégies du désir. Ciselant toujours ses films par le super 8 qui allie splendeur visuelle à l'indépendance artistique et contre-culturelle, il con?oit une esthétique opératique de l'intimité dont les décadences maniéristes, les forces telluriques, les fastes rituels, les ors et les pourpres forgent les coordonnés baroques et flamboyantes de ses ? petits théatres du corps ?. Parallèlement, il fa?onne des ? Totems ? faits d'assemblages, de photomontages et d'objets issus de ses propres films et qui créent, par leur combinaison, des narrations sans fin, déchirées, fragmentées telles qu'on les conna?t dans ses oeuvres cinématographiques. Il transfère actuellement ses sources argentiques pour des hybridations numériques.
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